Il faut s’y préparer : les robots débarquent dans nos existences. Ils crapahutent, parlent, discerner nos émotions. Sous peu, ils vont investir les guichets, servir les salariés, nous apporter leur aide pour mitonner de bons petits plats avec nous (ou, plus vraisemblablement, à ma place)… Mercredi dernier, SEO Lille j’ai même participé à un meeting à Londres entièrement dédié aux risques qu’ils vont produire. Le propos global de ce colloque visait notamment sur la collaboration Homme-Robot, autant dans le milieu industriel que dans le secteur de la robotique de service. Le meeting ne s’occupait pas de innovations technologiques. Le thème était principalement abordée sous les différents axes du facteur humain, la mutation dans les processus industriels et des innovations imaginées. En entendant certains intervenants, j’ai pu constater qu’un mouvement majeur s’était fait dans les mentalités : les robots ne sont plus regardés comme des suppléants, mais bien comme des adjoints. On ne parle plus tant de robots que de robots humanoïdes collaboratifs, désignés comme des cobots. La robotique collaborative prépare les robots non en tant que travailleurs solitaires mais afin qu’ils travaillent non seulement au voisinage de l’homme mais surtout en coopérant avec lui. Cette association exige donc une forme d’intelligence embarquée, utilisant les capteurs internes du robot, mais suppose aussi que le robot soit délicat, que ses mouvements soient élastiques, inoffensifs pour l’homme. La robotique collaborative concerne aujourd’hui la plupart des industriels, grands groupes ou de PME. La flexibilité, la sécurité et le coût de revient qui distinguent ces robots en font des instruments permettant l’automatisation de tâches peu ou pas robotisées à ce jour. La robotique collaborative est en somme le deuxième palier de robotisation des industries, l’axe central de l’usine du futur pour accroître la compétitivité des entreprises. Je pense que la période qui vient promet d’être particulièrement excitante à vivre. Les robots ont encore un long chemin à faire pour convaincre et conquérir. Mais ce symposium m’a convaincu. Et je suis certain que d’ici dix ans, Formation SEO Lille chacun d’entre nous aura un Asimo à la maison pour nous épauler dans nos corvées.