Une science résiliente ?

En ces temps de rapidité technologique et de changements sociaux profonds, la question de savoir si une science résiliente, capable de s’adapter aux défis futurs, est possible, est cruciale. Le concept de « science future-proof » pose une série de défis et de réflexions sur la nature même de la connaissance et de son évolution dans un monde en mutation constante.

Au cœur de cette interrogation se trouve la notion de prédictibilité. La science moderne repose sur des théories, des lois et des modèles qui cherchent à expliquer et à prédire les phénomènes observés dans le monde naturel. Cependant, dans un contexte de complexité croissante et d’incertitude, la capacité de la science à prédire avec précision l’avenir est remise en question.

L’un des défis majeurs auxquels est confrontée la science future-proof est celui de l’incertitude. Les systèmes complexes, tels que le climat ou l’économie, sont caractérisés par des interactions non linéaires et des rétroactions multiples, ce qui rend leur comportement difficile à prévoir avec certitude. Dans ce contexte, la science doit reconnaître et gérer l’incertitude de manière transparente, en développant des approches adaptatives qui permettent de réévaluer constamment nos connaissances à mesure que de nouvelles données et de nouveaux défis émergent.

Un autre défi majeur est celui de l’éthique et de la responsabilité. Alors que la science progresse à un rythme effréné, il est essentiel de se demander comment garantir que les avancées technologiques bénéficient à l’ensemble de l’humanité et ne créent pas de nouvelles formes d’injustice ou de déséquilibre. Cela nécessite une réflexion profonde sur les valeurs qui guident la recherche scientifique et sur les mécanismes de gouvernance qui encadrent son développement.

De plus, la science future-proof doit être résiliente face aux défis environnementaux et climatiques qui menacent notre planète. Cela nécessite une approche interdisciplinaire qui intègre les connaissances scientifiques, sociales et culturelles pour comprendre et atténuer les impacts du changement climatique, de la perte de biodiversité et de la dégradation environnementale.

La collaboration internationale est également cruciale pour garantir que la science future-proof soit véritablement globale et inclusive. Les défis auxquels nous sommes confrontés, qu’il s’agisse de la pandémie de COVID-19, du changement climatique ou de la sécurité alimentaire, transcendent les frontières nationales et exigent une réponse collective et coordonnée de la part de la communauté scientifique mondiale.

Enfin, la science future-proof doit être accessible à tous. Cela signifie non seulement garantir l’accès aux résultats de la recherche, mais aussi promouvoir une culture scientifique qui valorise la curiosité, la remise en question et la diversité des perspectives. En donnant à chacun les moyens de comprendre et de contribuer à la science, nous renforçons sa capacité à relever les défis du futur.

Malgré ces défis, il est important de souligner que la science a toujours été et sera toujours un processus évolutif. En s’adaptant constamment aux nouvelles données, aux nouvelles technologies et aux nouveaux défis, la science peut rester pertinente et significative dans un monde en mutation. En cultivant une approche ouverte, collaborative et éthique de la recherche scientifique, nous pouvons aspirer à une science future-proof qui contribue à un avenir plus durable et équitable pour tous.

Impeachment: peut on dégager Trump ?

La mise en accusation, en droit commun, d’une procédure engagée par un organe législatif tout entier pour faire face à une faute grave auprès d’un public reconnu. Dans la Grande-Bretagne, la maison des Communes fonctionne comme procureur ainsi que la Chambre des Lords comme déterminent dans le cadre d’une mise en accusation continue. Au gouvernement fédéral des États-Unis, la House of Associates institue un processus de destitution en autorisant une enquête formelle de la House Judiciary Committee, qui pourrait alors recommander des postes de destitution (une résolution d’image de destitution) pour obtenir un vote de la résidence complète (contenu des accusations peuvent également être lancées à domicile sans enquête professionnelle). Lorsque les soumissions sont acceptées, un procès se déroule au Sénat et la confiance est acquise par un vote d’au moins les deux tiers des sénateurs présents. En Grande-Bretagne, la condamnation pour mise en accusation a abouti à une amende et à une peine d’emprisonnement et même à l’exécution, tandis qu’aux États-Unis, les frais et les sanctions ne s’étendent pas au-delà de l’éradication et de l’exclusion du lieu de travail. En Angleterre, la destitution a commencé au XIVe siècle, au cas où elle deviendrait un moyen d’engager des procédures pénales fondées sur la «clameur» ou le tollé. Le Grand Parlement de 1376 a produit les tout premiers cas de destitution identifiés, le plus important étant celui concernant William, le 4 baron Latimer, qui avait auparavant été étroitement lié aux autorités d’Edouard III. Les sujets de destitution suivants ont souvent été des personnalités politiques, généralement des ministres royaux. La situation de Latimer marque également la fin à laquelle la mise en accusation est devenue non seulement une méthode pour entamer une procédure judiciaire mais aussi une méthode de démonstration. Après le milieu du XVe siècle, la destitution est tombée en désuétude jusqu’au XVIIe siècle, au cas où elle serait relancée afin de permettre au Parlement d’éliminer les ministres impopulaires, généralement les favoris de la cour gardés par le roi. De 1621 à 1679, la plupart des officiers clés de la couronne ont été introduits ou au moins menacés par cette arme parlementaire efficace, parmi eux le 1er duc de Buckingham (1626), le comte de Strafford (1640), l’archevêque William Laud ( 1642), le comte de Clarendon (1667), et Thomas Osborne, comte de Danby (1678). Dans la dernière situation, il a été décidé que la grâce du roi ne pouvait pas empêcher une destitution contre son ministre. Le recours à l’impeachment a lentement diminué à mesure que le XVIIIe siècle avançait, principalement parce qu’il s’avérait un dispositif politique trop brutal pour frapper les ministres du roi. Les limites de la procédure ont été manifestement évidentes dans le test de destitution non réussi (1788-95) de Warren Hastings. Au début du XIXe siècle, la reconnaissance du principe selon lequel les ministres sont responsables devant le Parlement (plutôt que envers le souverain) rendait la destitution inutile et le processus tomba en désuétude après le procès infructueux de Lord Melville en 1806. Aux États-Unis, la destitution La méthode a rarement été utilisée, principalement parce qu’elle prend beaucoup de temps. Il peut habiter le Congrès pendant une longue période de temps, remplir un grand nombre de pages de témoignages et inclure des tensions politiques contradictoires et gênantes. Des tentatives répétées au sein du Congrès américain pour modifier le processus, ont néanmoins échoué, en partie parce que la mise en accusation est considérée comme une partie importante du programme d’inspections et de montants au sein du gouvernement américain.