La rénovation des séries STI et STL, attendue depuis plus de dix ans, est réalisée conjointement à la mise en oeuvre de la réforme du LEGT. Elle s’applique à la rentrée 2011 en classe de première, à la suite de la mise en place de la nouvelle seconde commune et à la rentrée 2012 en classe de terminale. Cette rénovation intègre toutes les dispositions de la réforme (accompagnement personnalisé, horaires à effectifs réduits, mise à jour du contenu scientifique et technique des programmes, prise en compte de l’évolution numérique, etc.) et reprend largement les préconisations formulées dans les différents rapports produits sur la voie technologique. Elle a fait l’objet d’une politique de communication affirmée tant au niveau ministériel qu’au niveau académique, et a reçu le soutien des milieux professionnels. Un des enjeux forts de cette rénovation est de faire remonter les effectifs et de féminiser les filières industrielles17. Elle a été accompagnée par les corps d’inspection territoriaux, qui ont disposé des moyens nécessaires pour organiser des séminaires de formation. Les trois nouvelles séries ont en commun l’objectif de mieux préparer les élèves à la poursuite d’études, y compris longues, le développement de la polyvalence avec des enseignements technologiques plus transversaux, l’interdisciplinarité et la place occupée par la pédagogie de projet. Elles prennent désormais les noms de « sciences et technologies de l’industrie et du développement durable » (STI2D), « sciences et technologies de laboratoire » (STL) et « sciences et technologies du design et des arts appliqués » (STD2A) – cette dernière série étant issue de l’ancienne filière STI, option arts appliqués. Concernant les grilles horaires, l’accompagnement personnalisé est introduit de façon uniforme à hauteur de deux heures hebdomadaires à chaque niveau, le financement étant réalisé par une réduction de même hauteur sur l’enseignement disciplinaire. En revanche, l’enveloppe horaire accordée pour assurer des enseignements en groupes à effectif réduit (en remplacement des heures de dédoublement) varie selon la série technologique. Le volume est arrêté par le recteur, en divisant par vingt-neuf le nombre d’élèves prévus au sein de l’établissement à la rentrée scolaire dans les classes de première et terminale de la série concernée et en le multipliant par un coefficient propre à la série, puis en arrondissant le résultat ainsi obtenu à l’entier supérieur. Cette enveloppe peut être abondée en fonction des spécificités pédagogiques de l’établissement. Son utilisation fait l’objet d’une consultation du conseil pédagogique. Le projet de répartition des heures prévues pour la constitution des groupes à effectif réduit tient compte des normes de sécurité et des activités impliquant l’utilisation des salles spécialement équipées et comportant un nombre limité de places. Le coefficient multiplicateur a été fixé à 16 pour les séries STI2D et STL et à 18 pour la série STD2A, ce qui est beaucoup plus élevé que pour les séries qui ont été rénovées par la suite.
Mois : juillet 2017
Un parfum pas comme les autres
Récemment, j’ai suivi un stage de création de parfum à Paris, et je dois dire que cette expérience a été une véritable épiphanie olfactive : j’ai tout simplement adoré. De la partie théorique (où l’on apprend qu’un parfum se décomposer en trois notes : note de fond, note de coeur et note de tête, chacune avec une durée et une intensité différente) à la partie pratique, je me suis senti tout du long comme un gosse au pied du sapin de Noël. Cependant, j’ai noté que certains participants étaient quelque peu déçus par l’expérience. Apparemment, ils s’attendaient à composer une fragrance de rêve au cours de l’atelier. Et là, clairement, ils rêvaient complètement. Parce que la conception d’un parfum demande une sacrée méthode. Et même lorqu’on jouit d’un bon odorat (comme c’est mon cas), on est vite paumé devant l’orgue à parfum et ses quelques 128 fioles ! En plus, marier toutes les senteurs que vous estimez le plus donne rarement un résultat satisfaisant : il faut savoir y ajouter d’autres que vous n’appréciez pas, mais qui donnent de la profondeur à votre fragrance. Et puis, même si vous imaginez la note de fond de vos rêves, cela ne veut pas dire que vous ne bousillerez pas l’ensemble avec la note de coeur une heure plus tard ! En bref, autant vous dire que ce serait un véritable exploit que de fabriquer le parfum ultime en si peu de temps. Pour ma part, la fragrance que j’ai élaborée me fait penser à ces cravates en soie qu’ont peintes à la main mes enfants pour la fête des pères : j’apprécie le geste, mais je ne les mets jamais pour le travail. Allez savoir pourquoi… Cela dit, l’expérience est tellement passionnante à vivre que même sans avoir obtenu le parfum de mes rêves, j’ai passé un excellent moment. Il est même possible que je m’y remette, plus tard dans l’année. Si vous voulez plus de détails, voici le site où j’ai déniché ce stage de création de parfum. Je l’ai effectué à Paris, mais l’on peut en faire un peu partout. Suivez le lien pour en savoir plus.