En Birmanie, une équipe de scientifiques a découvert des fragments d’ambre dans lesquels étaient conservés divers champignons proches des amanites et des russules. Des paléontologues ont retrouvé en Birmanie des fragments d’ambre contenant des sporophores de champignons proches des amanites et des russules, ainsi que des insectes qui les mangeaient et qui ressemblent à des Mycetophagidae, est-il raconté dans une étude publiée dans le journal Nature Communications. « La découverte simultanée de quatre sporophores de champignons de forme assez contemporaine atteste du fait que leur évolution s’est arrêtée pour une raison inconnue il y a quelque 120 millions d’années. Les champignons et les insectes ont semble-t-il établi des relations mutuellement avantageuses dès le Crétacé (une période géologique qui se termine par la disparition des dinosaures non aviens et de nombreuses autres formes de vie, ndlr) et n’ont pas changé depuis lors », estime Chenyang Cai de l’Institut de géologie et de paléontologie de Nankin (Chine) et ses collègues. Les champignons ont fait leur apparition en même temps que les végétaux et les animaux, bien que leurs traces soient très difficilement retrouvables. Les premières traces de champignons datent du Carbonifère. Les paléontologues ont réussi à ajouter à la collection cinq trouvailles uniques en leur genre : des sporophores confinés dans de l’ambre et qui ont été ainsi conservés. Tous les morceaux ont été découverts dans le nord du Myanmar. Outre les champignons, les scientifiques ont découvert des insectes (de l’espèce des Oxyporus), datant également de l’époque des dinosaures, qui sont beaucoup plus grands comparativement à leurs confrères d’aujourd’hui, atteignant presque deux centimètres de long, soit deux fois plus grands que leurs descendants. Les sporophores découverts ressemblent bien à l’espèce des Dikarya, qui comprend les amanites, les russules et les girolles. L’absence de changements anatomiques sérieux tant chez les insectes que chez les sporophores a laissé conclure que les deux groupes avaient commencé à coexister il y a des centaines de millions d’années, se servant les uns des autres pour survivre et se propager. En Birmanie, une équipe de scientifiques a découvert des fragments d’ambre dans lesquels étaient conservés divers champignons proches des amanites et des russules. Des paléontologues ont retrouvé en Birmanie des fragments d’ambre contenant des sporophores de champignons proches des amanites et des russules, ainsi que des insectes qui les mangeaient et qui ressemblent à des Mycetophagidae, est-il raconté dans une étude publiée dans le journal Nature Communications. « La découverte simultanée de quatre sporophores de champignons de forme assez contemporaine atteste du fait que leur évolution s’est arrêtée pour une raison inconnue il y a quelque 120 millions d’années. Les champignons et les insectes ont semble-t-il établi des relations mutuellement avantageuses dès le Crétacé (une période géologique qui se termine par la disparition des dinosaures non aviens et de nombreuses autres formes de vie, ndlr) et n’ont pas changé depuis lors », estime Chenyang Cai de l’Institut de géologie et de paléontologie de Nankin (Chine) et ses collègues. Les champignons ont fait leur apparition en même temps que les végétaux et les animaux, bien que leurs traces soient très difficilement retrouvables. Les premières traces de champignons datent du Carbonifère. Les paléontologues ont réussi à ajouter à la collection cinq trouvailles uniques en leur genre : des sporophores confinés dans de l’ambre et qui ont été ainsi conservés. Tous les morceaux ont été découverts dans le nord du Myanmar. Outre les champignons, les scientifiques ont découvert des insectes (de l’espèce des Oxyporus), datant également de l’époque des dinosaures, qui sont beaucoup plus grands comparativement à leurs confrères d’aujourd’hui, atteignant presque deux centimètres de long, soit deux fois plus grands que leurs descendants. Les sporophores découverts ressemblent bien à l’espèce des Dikarya, qui comprend les amanites, les russules et les girolles. L’absence de changements anatomiques sérieux tant chez les insectes que chez les sporophores a laissé conclure que les deux groupes avaient commencé à coexister il y a des centaines de millions d’années, se servant les uns des autres pour survivre et se propager.