Récemment, un groupe de concepteurs et de chercheurs irlandais a mené une étude pour déterminer si la technologie pourrait réparer les relations entre les citoyens et le gouvernement local. Leur travail (voir page 56) a révélé qu’un chatbot intelligemment conçu, facilitant la communication, pourrait renforcer la confiance dans le gouvernement. C’est une démonstration encourageante de la capacité du design à renforcer les liens entre les citoyens, le gouvernement et la société – un véritable exploit à l’heure où le monde voit trop bien à quel point un design apparemment intelligent peut également contribuer à l’érosion de la démocratie. La dernière décennie a vu l’émergence d’une conception centrée sur l’utilisateur, une philosophie qui fétichise la facilité d’utilisation au point de donner finalement aux utilisateurs très peu de contrôle sur leurs expériences technologiques. Elle s’est alliée à l’informatique mobile et a permis d’innombrables commodités: nous pouvons désormais héler une voiture, commander de la nourriture ou transférer de l’argent en quelques gestes simples. Mais le coût a été raide. En échange d’expériences rationalisées, nous avons involontairement renoncé à notre vie privée et perdu une grande partie de notre contact humain direct. Nous avons même laissé des algorithmes de médias sociaux façonner notre discours politique. L’avenir du design ne se limite pas à choyer les utilisateurs. Il s’agit de leur donner le pouvoir sur leur technologie. Les récompenses Innovation by Design Awards 2018 de Fast Company suggèrent un monde dans lequel la confidentialité et la convivialité sont mieux calibrées. Are.na, un réseau social par abonnement qui a remporté le prix du prix General Excellence de cette année, a été conçu pour éviter la négociation faustienne de nombreux réseaux sociaux existants, tels que Facebook, qui échangent un service gratuit contre le droit d’exploiter et de manipuler les données des utilisateurs. . Relay, lauréat de la catégorie Produits, est un appareil sans écran que les enfants peuvent utiliser pour parler avec leaurs amis et leur famille. Tous deux soulignent une tendance émergente en matière de conception: supprimer certaines commodités afin de donner aux utilisateurs plus de contrôle sur leurs expériences et leurs identités numériques. Are.na n’a pas de bouton pouce en bas pour exprimer votre colère, et Relay manque de capacités informatiques des appareils que nous gardons tous dans nos poches. Pourtant, ni l’un ni l’autre ne compromet notre intimité dans le marché. Un autre objectif des concepteurs cette année est l’inclusivité. Les entreprises intègrent les besoins des communautés historiquement exclues, telles que les personnes handicapées, dans le processus de conception. Google, par exemple, a travaillé avec la développeur Tania Finlayson, née avec une paralysie cérébrale et dépourvue d’utilisation des membres ou de la voix, pour créer un clavier permettant aux personnes à mobilité réduite de communiquer en code morse via leur smartphone. Microsoft s’est associé au développeur malvoyant Saqib Shaikh pour concevoir Seeing AI (page 66), une application qui utilise l’intelligence artificielle pour identifier les personnes, les objets, les couleurs, le texte, etc., destinée aux utilisateurs aveugles et malvoyants. La conception de l’autonomisation a également fait son chemin dans l’architecture et l’urbanisme. Amazon Spheres, un immeuble de bureaux et à effet de serre conçu par NBBJ, évite le langage de la productivité et encourage au contraire employés à littéralement arrêter et sentir les roses. Studio Gang a réinventé le commissariat de police local en tant que lieu de la vie de quartier (voir histoire suivante). Le point ici n’est pas que la conception s’infiltre et sauve la journée. Cela incite simplement les gens à obtenir de meilleurs résultats. « Si le design peut aider les gens à commencer à se connecter et à tisser des liens les uns avec les autres », déclare Jeanne Gang, fondatrice de Studio Gang, « cela créera plus de résilience au sein de cette communauté ».
Catégorie : c’est frais
En Toscane
Il y a quelques jours, je suis allé pas trop loin pour assister à un séminaire à l’étranger qui était dédié aux nouvelles technologies. Pour un geek comme moi, c’est toujours l’occasion d’observer de plus près les technologies qui vont bouleverser notre vie. Et celle qui m’a vraiment marqué durantlors de cette rencontres, ce sont les bus sans chauffeur. Les premiers véhicules sans chauffeur s’installent dans nos vies. S’ils ne sont pour le moment qu’en phase de test, l’emballement dont témoignent réseaux d transports et politiques pour ces transports, il est évident qu’ils vont se répandre d’ici peu de temps à plus grande échelle. Le monde de SF est à deux doigts de se concrétiser. En réalité, j’ai longtemps imaginé que cette technologie ferait un flop. J’aime trop conduire pour laisser une machine me remplacer. Qu’était censé faire le conducteur s’il était relégué au rang de passager ? Une question à laquelle on peut répondre sans trop de risques. Durant les trajets, le conducteur sera bientôt cramponné à son smartphone que sur la route (ce qui n’est bien sûr déjà le cas, mais mais dangereux). Et les avantages de ces nouveaux véhicules du futur sont de poids. Il y a évidemment la question de la sécurité. Une intelligence artificielle est le Bob parfait, ne quitte pas des yeux la route pour discuter avec le passager, n’est pas soumise à la fatigue. C’est simple : le logiciel est le conducteur parfait, et va largement concourir à perfectionner la sécurité routière. Les véhicules autonomes vont aussi avoir pas mal d’autres avantages, comme : rendre la circulation plus fluide ; livrer automatiquement des produits venant de l’épicerie ou du supermarché ; réduire les signalisations dans le paysage… Je comprends mieux pourquoi tant de grands groupes se sont lancés dedans. J’ai été comblé par congrès , je ne vois plus du tout cette technologie du même oeil. Je vous mets en passant un lien vers l’agence qui s’en est chargée : j’ai été séduit par l’organisation et son sens du timing.Suivez le lien pour toute information sur ce séminaire en Toscane.
Direction la lune pour Space X et Lockheed
Le géant américain de l’aérospatiale Lockheed Martin a dévoilé mercredi son concept de vaisseau capable d’atterrir sur la Lune, répondant à un appel de la Nasa pour des missions d’exploration vers la Lune et Mars dans une décennie. La Nasa a annoncé le retour des humains sur la Lune, première étape avant d’atteindre Mars un jour, qui est une politique officielle des Etats-Unis décidée par le président Donald Trump. Pour y parvenir, l’agence spatiale a appelé les grands acteurs de l’industrie à présenter leurs projets pour non seulement aider à construire une station spatiale en orbite autour de la Lune, mais pour développer des capsules capables de faire la navette entre la surface et cette future station, baptisée « Lunar Gateway » (porte d’accès à la Lune). La station en orbite autour de la Lune est censée être assemblée, avec l’aide d’autres pays, dans les années 2020 afin d’accueillir quatre personnes vers 2026, selon un calendrier de la Nasa présenté en août… Ce n’est qu’ensuite que des astronautes pourront explorer la surface lunaire, pour la première fois depuis 1972. Lockheed Martin, partenaire historique de la Nasa, a présenté mercredi, lors du Congrès astronautique mondial à Brême en Allemagne, un concept d’atterrisseur capable de faire la navette entre la future station lunaire et le sol du satellite naturel de la Terre. Il sera développé pour accueillir quatre personnes et environ une tonne de matériel, et sera capable de rester jusqu’à deux semaines au sol, avant de remonter vers la station, sans ravitaillement préalable en carburants. Avant ces projets, de façon plus concrète, la Nasa veut envoyer en 2023 des astronautes faire un aller retour de huit jours autour de la Lune, à bord du vaisseau Orion, fabriqué par Lockheed Martin et qui sera envoyé dans l’espace par la prochaine mégafusée américaine SLS, en cours de développement par l’agence américaine. La compagnie privée SpaceX vise elle aussi la date ambitieuse de 2023 pour un premier voyage touristique autour de la Lune, à bord de sa propre fusée BFR. Le milliardaire japonais Yusaku Maezawa en sera le passager principal, et il a promis d’inviter six à huit artistes à l’accompagner. A lire sur le site internet de ce de vol en L-39.
Brexit : La Pologne Se Désolidarise Du Bloc Européen
Jusqu’ici, les 27 Européens avaient présenté un front uni face au Royaume-Uni dans la négociation du Brexit. Mais une première fissure est apparue, vendredi matin, au Conseil européen des affaires générales, lorsque Michel Barnier a présenté aux ministres des Affaires européennes des 27 les récentes propositions de Theresa May pour achever l’accord de retrait et préparer les relations futures entre le Royaume-Uni et l’UE. Les Polonais sont les premiers à se désolidariser de l’appréciation générale des 27 qui jugent qu’en l’état, le Livre blanc de Theresa May demeure inacceptable, malgré des progrès. Inacceptable parce que Londres propose tout simplement de rompre avec l’intégrité du marché unique en proposant un accord de libre-échange qui ne concernerait que les biens tandis que les services, les capitaux et la libre circulation des personnes en seraient exclus. De la même façon, les Européens ne jugent pas satisfaisante la solution proposée par Londres pour éviter le rétablissement des frontières physiques en Irlande. Le Livre blanc de May entame également l’autonomie de décision de l’Union européenne. « Il faut donc continuer à faire pression tout en reconnaissant que Londres avance dans la bonne direction, souffle une source diplomatique. Il ne faut pas tirer sur l’ambulance. » La Pologne, prête à sacrifier l’Irlande Mais voilà que le représentant de la Pologne estime, pour sa part, qu’il faut se montrer dorénavant indulgent avec Londres, et tant pis pour l’Irlande et l’intégrité du marché unique. Un revirement qui a choqué mais qui s’inscrit tout à fait dans la logique de ses positions sur d’autres dossiers. Par exemple : sur les migrants, la Pologne n’entend faire aucun effort et considère que le problème de l’Italie, l’un des pays les plus exposés au flux méditerranéen, ne la concerne pas. « Quand il s’agit de se dresser contre la Russie et de lui infliger des sanctions, la Pologne, là, est bien contente de trouver de la solidarité européenne, relève-t-on au sein du Conseil européen. Elle ne conçoit la solidarité qu’à sens unique. » Une situation qui ne sera guère tenable à terme… Les 27 ont encore quelques mois avant le terme convenu des négociations, en octobre 2018, pour se prononcer officiellement. À ce moment-là, en cas de solution heureuse, les parties signeront un « accord de retrait » (qui doit être ratifié par tous les parlements), assorti d’une « déclaration politique » traçant les grandes lignes d’une relation future coopérative. Cet accord de retrait réglera la question des droits des citoyens, soldera le problème des frontières irlandaises, garantira le règlement financier et conviendra d’une période de transition jusqu’au 31 décembre 2020. Considérations tactiques vis-à-vis de Londres La déclaration politique, quant à elle, a fait l’objet d’un débat tactique entre les Européens. Quelle tonalité doit-on lui donner ? La France, les Pays-Bas et les pays du Nord sont partisans d’une ligne claire vis-à-vis de Londres, soulignant qu’à l’avenir, dès lors que le Royaume-Uni devient un État tiers, il ne bénéficiera pas des avantages du « club Europe ». Il s’agit de ne pas laisser prospérer l’illusion que le fait de quitter l’UE soit indolore. Si bien que Londres ne pourra pas pavoiser en affirmant qu’elle a gagné la négociation, retrouvera sa pleine souveraineté et pourra jouir des mêmes avantages qu’auparavant. Ce groupe de pays est soucieux de réaffirmer que le Brexit a un prix. D’autres pays, comme l’Italie et quelques pays de l’Est, sont dans une autre optique. Pour eux, l’essentiel consiste à faire passer l’accord de retrait qui garantira une transition ordonnée. Pour obtenir la ratification de cet accord de retrait, ils se disent prêts à concéder une « déclaration politique » qui laisse planer l’ambiguïté. Les Irlandais tiennent évidemment à obtenir un accord de retrait pour régler leur problème de frontière. Entre les deux options, la clarté et l’ambiguïté, les Allemands se montrent hésitants, toujours soucieux de l’impact économique pour leurs propres industries exportatrices d’une déclaration politique trop raide vis-à-vis du Royaume-Uni…
Les avions plus rapides que le son
Il volera environ deux fois plus vite que le son. 1 personne a trouvé cela utile Est-ce qu’un avion de chasse peut tirer ses canons tout en volant plus vite que la vitesse du son? Oui, mais si vous allez assez vite, vous pouvez rattraper vos balles Partager: Quel avion de passagers vole plus vite que la vitesse du son? Il n’y en a pas en 2017. Les deux seuls types de plan sont maintenant mis en service. L’avion franco-britannique Concorde (20 construits) a volé de 1969 à 2003. L’avion soviétique / russe Tu-144… (16 construit) a volé de 1968 à 1978 et pour le fret jusqu’en 1983. Combien coûte un avion de chasse f16? Eh bien, selon le Washington Post (si vous voulez le croire à propos de tout), il en coûte 44 000 $ pour faire voler une F-22 pendant une heure. Je suis sûr que cela inclut l’amortissement (le coût de l’avion divisé par le nombre d’heures qu’il est censé faire voler). Ils pourraient également amortir le coût du pilote. Même équation, coût de la formation, 1 000 000 $ et plus, nombre d’heures qu’il effectuera dans sa carrière (disons qu’il est condamné à perpétuité et qu’il passe vingt ans et 5 000 heures, bien que vous fassiez le calcul). au moins dix heures dans le hangar pour chaque heure de vol. Aussi, étant donné que le F-16 est un avion à moteur unique, beaucoup plus petit et plus léger, je pense qu’il est raisonnable de le réduire de moitié. De plus, si vous voulez piloter un avion de combat ou y voler, vous pouvez aller en Pologne, où 25 minutes, bloc à bloc, vous coûtera 3 500 $. (+ -) Je ne suis pas tout à fait d’accord avec ça, mais bien mieux, le « Crazy Cher ». Type de jet qui vole plus vite que la vitesse du son? Les avions qui volent plus vite que la vitesse du son sont appelés avions SuperSonic. Il existe de nombreux avions supersoniques. De nos jours, il y a aussi des avions HyperSonic…. La vitesse maximale enregistrée est de Mach 9,6 (9,6 fois plus rapide que la vitesse du son) par X-43A. Comment savoir si un avion vole plus vite que la vitesse du son? attendre le boom sonique Partager sur: Qu’est-ce qu’un avion jumbo ou un avion de chasse? Avion de chasse avec facilité. Presque tous les chasseurs sont capables de voler à des vitesses de mach (plus rapides que la vitesse du son) et si un jumbo a essayé de se briser. Les gros avions à réaction se situent habituellement aux alentours de 0,85 Mach (567 mph, 913 km / h, 493 nœuds), ce qui est bien inférieur à la vitesse du son (environ 1000 km / h). Comparés à d’autres chasseurs à réaction similaires, ils sont bon marché, faciles à utiliser et durables. Partager sur: Qu’est-ce qu’un avion de combat ou un son plus rapide? Un avion de chasse peut être plus rapide que la vitesse du son. Partager sur: Qu’est-ce qui est plus rapide que le jet F16 ou le jet F18? Le F-18 à 40 000 ft a une vitesse de Mach 1,8+ (1 190 mph) Le F-16 à «altitude» (hauteur inconnue) Mach 2+ (1,500 mph) Cependant, beaucoup de choses peuvent affecter la vitesse, la hauteur… l’avion transporte du carburant ou des armes Comment mesurez-vous la vitesse des jets plus vite que la vitesse du son? – Mesurer la distance entre deux points. – Mesurer le temps qu’il faut au jet pour voler d’un point à l’autre. – La vitesse du jet entre les deux points est. … (La distance entre les deux) / (le temps qu’il faut pour voler de l’une à l’autre). Les chasseurs à réaction sont-ils plus rapides que la vitesse de la lumière? Non, mais la plupart sont plus rapides que la vitesse du son. Partager sur: Comment f15 jet peut aller plus vite que le son? Tout chasseur à réaction moderne peut dépasser la vitesse du son. Partager sur: Répondu dans les avions de chasse Combien de chasseurs F16 les États-Unis ont-ils donné à l’Egypte? Les États-Unis ont donné à l’Égypte 186 F-16 Partager: Répondu dans F-16 Fighting Falcon Qu’est-ce qu’un avion de combat f16 pèse? La masse maximale au décollage d’un F-16 est de 42 300 livres. Share to: Réponse dans F-16 Fighting Falcon Combien coûte un avion de chasse f16? C’est très difficile à dire, car tous les avions modernes sont construits en «blocs» avec différentes caractéristiques avioniques et autres. Les derniers F-16 (bloc 52) vendus à la Grèce coûtent environ 45 millions de dollars chacun. La Grèce a également acheté des F-16 usagés auprès de l’USAF à 12 millions de dollars chacun. Réponse à la vitesse du son Un chasseur à réaction peut-il voler plus vite que le mur du son? Certains peuvent, certains ne le peuvent pas. Cela dépend de leur conception, qui dépend de leur mission. Partager sur: Réponse dans les avions et les avions Quel type de jet se déplace plus vite que la vitesse du son? supersonique Retrouvez plus de renseignements sur l’organisateur de ce vol en avion de chasse.
Emploi précaire et discontinuité
Le terme de « précarité » apparaît trop large pour qu’il puisse constituer une catégorie d’analyse commune aux saisonniers agricoles et aux artistes du spectacle ; d’autant que les mots « précaire » et « précarité » ont une longue histoire et ont fini par recouvrir une autre signification : « Depuis son étymologie qui lui prête la même origine que prière, le latin precarius, le mot précaire a connu de multiples acceptions, tantôt adjectif tantôt substantif, attaché tantôt au vocabulaire courant, tantôt au droit […]. On sait que derrière la vieille idée d’une chose obtenue par la prière l’acception moderne de précarité renvoie principalement à ce dont l’avenir, la durée, la solidité n’est pas assurée, à ce qui est instable et incertain, à ce qui est court, fugace ou fugitif, voire à ce qui est délicat et fragile. ». La signification contemporaine de la précarité nous amène à une troisième acceptation : l’emploi précaire. En effet, si ce qui est « précaire » est ce qui est incertain, fragile ou court, ce qui ne l’est pas est donc ce qui est stable, solide, long ou indéterminé. Cela rappelle que le sens qu’a fini par prendre la précarité est lié au développement du salariat et, plus précisément, de la norme d’emploi du contrat à durée indéterminé (CDI) à temps plein. L’essor des « formes d’emploi dites “atypiques”, “nouvelles” ou “particulières” ne peut se comprendre qu’en liaison avec la généralisation du salariat », lequel regroupe 88,5% de la population active en 2015 , contre 47% en 1911. Cette généralisation du salariat s’est notamment effectuée à la suite de l’industrialisation, puis de la tertiarisation de l’économie et de la croissance de la population active féminine. Elle s’est construite autour du CDI à temps plein, dont la part dans la population active s’est accrue continument durant la seconde moitié du 20ème siècle, de 60% en 1954 à 72% en 1975. À partir des années 1970, cette dynamique s’interrompt. La part du CDI à temps complet dans la population active suit un mouvement inverse : il passe à 61% en 1990, et à 59% en 2003. Le chômage augmente, les emplois précaires s’institutionnalisent et se développent. En décembre 2015, 12,3% des emplois sont « précaires » contrat à durée déterminée (CDD) (7%), intérim (2,1%), contrats aidés et stages (1,7%) et apprentissage (1,4%), sans compter le travail à temps partiel, à hauteur de 18,8%. Ces types d’emplois sont considérés comme précaires car ils dérogent à la norme du CDI à temps plein, soit du point de vue de la durée et de la stabilité du contrat de travail, soit du point de vue du temps de travail. Ils introduisent une discontinuité juridique, mais aussi temporelle : qu’il s’agisse du travail temporaire ou à temps partiel, du contrat à durée déterminée (qui peut aussi être saisonnier ou d’usage), « toutes ces expressions indiquent le caractère décisif du temps et, plus particulièrement, de l’intermittence, entendue comme discontinuité des temps ». Cette définition de l’emploi précaire, à partir de la discontinuité, permet « d’élargir la réflexion sur l’emploi précaire au-delà du seul cadre législatif » et du temps circonscrit de l’emploi. Elle a aussi l’avantage d’indiquer « un seuil à partir duquel la question de la précarité de l’emploi peut, comme telle, être abordée conceptuellement ».
Pouvoir nager avec les dauphins
La semaine dernière, j’ai accompli un vieux rêve : j’ai nagé avec des dauphins. J’ai toujours adoré ces créatures. Je crois que ça a commencé quand j’ai découvert Flipper à la télé étant enfant (ça ne me rajeunit pas d’y penser, d’ailleurs). Bref, je rêvais depuis longtemps de les rencontrer dans leur milieu naturel. Et l’expérience ne m’a pas déçu, je dois dire : elle était tout simplement extraordinaire. Cependant, elle était tout de même très différente de ce à quoi je m’attendais, et si vous envisagez un jour de rejoindre ces incroyables animaux dans l’eau, ça pourra peut-être vous être utile. La première chose qui m’a frappé en entrant dans l’eau, c’est la taille de ces dauphins. Quand on voit leur tête dépasser de l’eau, on les trouve seulement mignons. Mais lorsqu’on se retrouve dans l’eau avec eux, on se rend compte tout de suite que ce ne sont pas des petits chiens : ils pèsent 400 kilos et ont une force incroyable. Ca fait vraiment un choc de le découvrir : une des participantes est d’ailleurs sortie de l’eau parce qu’elle avait peur d’eux. La seconde surprise, c’est leur texture. Je m’attendais à trouver sous la main une peau parfaitement lisse ; mais elle est plutôt rugueuse, en fait. En effet, les dauphins se battent régulièrement et laissent tout un tas de cicatrices sur leurs corps. De près, ils ont donc plutôt l’allure de vétérans. Autant pour l’image pacifique qui leur est associée. Mais ce à quoi je ne m’attendais vraiment pas, c’est la fatigue extrême que cette activité vous procure. Nager pendant une demi-heure avec les dauphins est tout simplement épuisant. Vous vous accrochez à leurs nageoires, plongez avec eux et les suivez le plus possible… avant de remonter à la surface en ayant l’impression de vous noyer. Il y a des moments où vous avez peur, aussi (lorsque vous lâchez un dauphin pour remonter et vous retrouvez sous un autre…). Vous sentez bien dès les premières minutes que ce n’est pas votre milieu naturel et que les dauphins ne peuvent pas se mettre à votre niveau. S’ils font certains tours à la demande de l’animatrice (applaudir, vous éclabousser, faire un tour sur eux-mêmes, etc.), dès que vous nagez vraiment avec eux, c’est une autre paire de manche. J’ai adoré cette expérience mais je n’aurais pas tenu une minute de plus ! Si vous n’êtes pas un tant soit peu sportif, mieux vaut ne pas vous lancer dans l’aventure. A lire sur le site de ce pour nager avec les dauphins en Méditerranée.
Agriculture francilienne : l’approvisionnement des lycées en produits locaux et biologiques, une priorité
Au-delà des enjeux nutritionnels et environnementaux qu’il porte en soi, l’approvisionnement des lycées en produits locaux et biologiques est un point névralgique de la structuration des filières d’Ile de France et du projet alimentaire régional. Les attentes des parents franciliens sont grandes et les ambitions de la Région en la matière ne le sont pas moins: le Plan Pluriannuel d’investissements (PPI) Lycées voté en mars 2017 a fixé que 100% des cantines des lycées seront approvisionnées en circuits courts, en priorité par des produits locaux, avec un objectif de 50% de produits biologiques, d’ici 2024. Ce seront ainsi 25 millions de repas composés de produits locaux et biologiques qui seront proposés dans les cantines des lycées franciliens. Offrir une alimentation biologique et de qualité locale à tous les franciliens, grands et petits, est une priorité de la mandature, à laquelle les services de la Région, en charge des lycées, de l’agriculture et des territoires travaillent main dans la main. La première étape de ce travail conjoint a été marquée par le lancement d’un groupe de travail avec les services du Conseil Régional, des Conseils Départementaux et de la Chambre d’Agriculture de Région afin de faire se rencontrer les acteurs institutionnels engagés dans les problématiques de l’approvisionnement scolaire en collèges et lycées. L’objectif de ce groupe de travail est de lever les verrous administratifs et organisationnels qui obèrent la rencontre fonctionnelle entre les besoins de la restauration scolaire et les capacités de la ferme francilienne à les satisfaire. A cette fin, les représentants professionnels élaborent une cartographie des différents producteurs à proximité des établissements scolaires et une évaluation des capacités de l’offre francilienne en produits bruts ou de première transformation. Parallèlement, le Pôle lycées recensera auprès des proviseurs les besoins de la restauration des élèves à la fois en volumes et en qualité. Sur la base de ces analyses, les services de la Région engageront une recomposition des mécanismes de marchés aujourd’hui en vigueur pour rationaliser les achats des lycées et y intégrer de façon plus fonctionnelle la fourniture des produits nécessaires par des filières franciliennes structurées et disponibles grâce à un travail de fond avec les interprofessions. L’objectif est qu’à la rentrée 2019, toutes les cantines soient approvisionnées avec du pain francilien. Petit à petit, ce seront des produits laitiers 100% franciliens qui alimenteront la restauration scolaire. Les autres filières (viande, fruits et légumes frais), feront l’objet d’un suivi particulier sur les années suivantes afin d’atteindre l’objectif fixé en 2024. Le service Lycées de son côté mènera un travail de fond sur la formation des agents au travail des produits frais. Le gaspillage alimentaire fera l’objet d’une stratégie votée au cours de l’année 2018 afin de mettre en valeur les dispositifs existants notamment dans les cantines des lycées et étendre les principes de l’économie circulaire. Les agriculteurs individuellement seront aussi impliqués dans la lutte contre le gaspillage alimentaire grâce à un partenariat de la Région Ile-de-France avec SOLAAL qui permet de récolter directement chez l’agriculteur les denrées qui ne seront pas vendues.
Le bon photographe pour le jour J
C’est ton mariage. Et de la myriade de décisions que vous prendrez en planifiant l’un des plus grands et des plus importants jours de votre vie, l’embauche du bon photographe peut très bien être la plus importante. Après tout, le gâteau de mariage sera mangé, les fleurs finissent par flétrir et la réception de mariage sera terminée quand il est temps pour vous et votre fiancé de rentrer à la maison et se préparer pour la lune de miel. Après tout ce qui est dit et fait, ce seront les images de votre journée qui vous aideront à toujours vous souvenir de toutes les émotions, les rires, les larmes et le caractère sacré de cette journée. La chose effrayante est, et si vos photos de mariage sont, eh bien, moins que satisfaisant? Soyons honnêtes. Les mariages sont chers, parfois même ridiculement chers. Il y a la robe, le smoking, les fleurs, le gâteau, les bagues, le lieu, la nourriture, l’alcool, le célébrant, le DJ ou les musiciens. Et n’oublie pas la lune de miel. Tout cela s’additionne très rapidement. Et si vous êtes comme beaucoup de couples, le fardeau financier de la planification d’un mariage de rêve peut avoir un impact sur vos finances. Même si vous êtes assez chanceux pour avoir des parents qui paient la plupart ou la totalité de votre mariage, c’est encore une somme d’argent importante à remettre même pour les parents les plus financièrement dotés. Et c’est quand un couple peut devenir très vulnérable à une certaine idée qui peut avoir un impact durable sur le mariage. Cette idée étant: Et si nous embauchons un photographe abordable? « Abordable. Ça sonne bien sur le papier mais disséquons un peu. Qu’est-ce qu’un photographe de mariage abordable? Un photographe de mariage abordable est généralement un photographe qui vient d’entrer dans l’industrie et a souvent peu ou pas d’expérience en tirant des mariages professionnellement. Ils évaluent souvent leurs services bien au-dessous de la moyenne du marché dans l’espoir de constituer un portefeuille. Tandis que cette pratique est certainement commune et peut s’avérer bien pour le photographe et les clients, il y a quelques points à considérer avant d’engager votre photographe de mariage abordable. 1. Depuis combien de temps le photographe de mariage est-il en affaires? 2. Combien de mariages a-t-il ou a-t-il photographiés? 3. Pourquoi leurs prix sont-ils si bas? 4. Quelle est la qualité de leur travail par rapport à un photographe qui est deux à trois fois plus cher? (Assurez-vous d’être honnête avec vous-même, vous pouvez croire que leur travail est comparable mais le plus souvent, ce n’est tout simplement pas le cas). 5. Qu’est-ce que vous, en tant que client, attendez de votre photographe de mariage et le photographe abordable peut-il vraiment actualiser vos visions photographiques? Un cas pour le photographe de mariage plus cher Dans le cas de la photographie de mariage, voulez-vous vraiment confier une vie de souvenirs à un photographe que vous avez trouvé ou sur une recherche sur Internet pour un photographe de mariage abordable « ? Est-ce que ces photographes à bas prix ont vraiment ce qu’il faut pour que vos images de mariage soient vraiment exceptionnelles? J’espère que vous ne vous mariez qu’une seule fois. De même, la décision que vous prenez en ce qui concerne qui vous confiez la capture de votre journée de mariage n’est faite qu’une seule fois. Vous pouvez économiser quelques grands en optant pour un photographe plus abordable que votre première option, mais vous pouvez très bien regretter cette décision à l’avenir. C’est ton mariage. Cela n’arrive qu’une fois. Assurez-vous que le photographe de mariage professionnel que vous embauchez est à la hauteur. Retrouvez toutes les infos sur studio photo à Lille en suivant le lien.
Lutter contre les déchets
La plupart des arguments en faveur des emballages à usage unique alimentaires reposent sur les données d’évaluations du cycle de vie tendant à simplifier les facteurs de production des déchets alimentaires. Les études qui évaluent les impacts écologiques des emballages alimentaires devraient avoir pour objectif d’intégrer les connaissances sur ces facteurs, afin de mieux comprendre dans quelle mesure l’emballage peut réduire les déchets, étant donné que de nombreux d’entre eux (par exemple l’achat excessif et les techniques de préparation) ne sont pas liés au conditionnement et que certaines méthodes de conditionnement (équeutage et multipacks) peuvent augmenter les déchets alimentaires. En outre, lorsqu’une étude du cycle de vie est réalisée, elle devrait identifier plus rapidement les principaux risques posés par l’emballage, comme les déchets marins ou la migration chimique, mais aussi les possibilités de réutilisation de l’emballage, les chaînes d’approvisionnement courtes et les solutions sans emballage. En définissant des critères de classement pour les producteurs, les méthodes de conditionnement de la distribution peuvent entraîner des déchets alimentaires en amont de la chaîne d’approvisionnement, en particulier dans le cas de relations commerciales inéquitables. D’autres méthodes, comme les multipacks et les tailles imposées pour les portions, peuvent entraîner des achats superflus et des déchets au niveau des ménages. Le suremballage ou les emballages problématiques pour le recyclage (comme les emballages de petites tailles ou multi-matériaux) s’opposent à la transition vers une économie circulaire. Des nouvelles structures se consacrent aux déchets alimentaires et les utilisent dans le cadre de leurs modèles commerciaux ou les redistribuent aux personnes dans le besoin, et représentent des efforts louables pour limiter les déchets. Ces initiatives sont toutefois symptomatiques des niveaux de gaspillage alimentaire en Europe, et, de tels efforts doivent être accompagnés par des mesures s’attaquant aux facteurs du gaspillage et assurant un accès équitable à la nourriture. En Europe, dans toutes les étapes de la chaîne d’approvisionnement, des initiatives prouvent avec succès que l’utilisation des emballages à usage unique n’est pas nécessaire pour apporter des aliments de qualité, de la ferme jusqu’au consommateur. On trouve, par exemple, des initiatives agricoles soutenues par un collectif, de type AMAP, des détaillants zéro déchet, des marchés fermiers traditionnels et des restaurants et ménages zéro déchet. Les municipalités peuvent agir pour encourager la réduction des déchets d’emballages plastiques et alimentaires, en tant que fournisseurs de nourriture, et au travers des méthodes mises en place pour gérer les déchets.