Le terme de « précarité » apparaît trop large pour qu’il puisse constituer une catégorie d’analyse commune aux saisonniers agricoles et aux artistes du spectacle ; d’autant que les mots « précaire » et « précarité » ont une longue histoire et ont fini par recouvrir une autre signification : « Depuis son étymologie qui lui prête la même origine que prière, le latin precarius, le mot précaire a connu de multiples acceptions, tantôt adjectif tantôt substantif, attaché tantôt au vocabulaire courant, tantôt au droit […]. On sait que derrière la vieille idée d’une chose obtenue par la prière l’acception moderne de précarité renvoie principalement à ce dont l’avenir, la durée, la solidité n’est pas assurée, à ce qui est instable et incertain, à ce qui est court, fugace ou fugitif, voire à ce qui est délicat et fragile. ». La signification contemporaine de la précarité nous amène à une troisième acceptation : l’emploi précaire. En effet, si ce qui est « précaire » est ce qui est incertain, fragile ou court, ce qui ne l’est pas est donc ce qui est stable, solide, long ou indéterminé. Cela rappelle que le sens qu’a fini par prendre la précarité est lié au développement du salariat et, plus précisément, de la norme d’emploi du contrat à durée indéterminé (CDI) à temps plein. L’essor des « formes d’emploi dites “atypiques”, “nouvelles” ou “particulières” ne peut se comprendre qu’en liaison avec la généralisation du salariat », lequel regroupe 88,5% de la population active en 2015 , contre 47% en 1911. Cette généralisation du salariat s’est notamment effectuée à la suite de l’industrialisation, puis de la tertiarisation de l’économie et de la croissance de la population active féminine. Elle s’est construite autour du CDI à temps plein, dont la part dans la population active s’est accrue continument durant la seconde moitié du 20ème siècle, de 60% en 1954 à 72% en 1975. À partir des années 1970, cette dynamique s’interrompt. La part du CDI à temps complet dans la population active suit un mouvement inverse : il passe à 61% en 1990, et à 59% en 2003. Le chômage augmente, les emplois précaires s’institutionnalisent et se développent. En décembre 2015, 12,3% des emplois sont « précaires » contrat à durée déterminée (CDD) (7%), intérim (2,1%), contrats aidés et stages (1,7%) et apprentissage (1,4%), sans compter le travail à temps partiel, à hauteur de 18,8%. Ces types d’emplois sont considérés comme précaires car ils dérogent à la norme du CDI à temps plein, soit du point de vue de la durée et de la stabilité du contrat de travail, soit du point de vue du temps de travail. Ils introduisent une discontinuité juridique, mais aussi temporelle : qu’il s’agisse du travail temporaire ou à temps partiel, du contrat à durée déterminée (qui peut aussi être saisonnier ou d’usage), « toutes ces expressions indiquent le caractère décisif du temps et, plus particulièrement, de l’intermittence, entendue comme discontinuité des temps ». Cette définition de l’emploi précaire, à partir de la discontinuité, permet « d’élargir la réflexion sur l’emploi précaire au-delà du seul cadre législatif » et du temps circonscrit de l’emploi. Elle a aussi l’avantage d’indiquer « un seuil à partir duquel la question de la précarité de l’emploi peut, comme telle, être abordée conceptuellement ».
Pouvoir nager avec les dauphins
La semaine dernière, j’ai accompli un vieux rêve : j’ai nagé avec des dauphins. J’ai toujours adoré ces créatures. Je crois que ça a commencé quand j’ai découvert Flipper à la télé étant enfant (ça ne me rajeunit pas d’y penser, d’ailleurs). Bref, je rêvais depuis longtemps de les rencontrer dans leur milieu naturel. Et l’expérience ne m’a pas déçu, je dois dire : elle était tout simplement extraordinaire. Cependant, elle était tout de même très différente de ce à quoi je m’attendais, et si vous envisagez un jour de rejoindre ces incroyables animaux dans l’eau, ça pourra peut-être vous être utile. La première chose qui m’a frappé en entrant dans l’eau, c’est la taille de ces dauphins. Quand on voit leur tête dépasser de l’eau, on les trouve seulement mignons. Mais lorsqu’on se retrouve dans l’eau avec eux, on se rend compte tout de suite que ce ne sont pas des petits chiens : ils pèsent 400 kilos et ont une force incroyable. Ca fait vraiment un choc de le découvrir : une des participantes est d’ailleurs sortie de l’eau parce qu’elle avait peur d’eux. La seconde surprise, c’est leur texture. Je m’attendais à trouver sous la main une peau parfaitement lisse ; mais elle est plutôt rugueuse, en fait. En effet, les dauphins se battent régulièrement et laissent tout un tas de cicatrices sur leurs corps. De près, ils ont donc plutôt l’allure de vétérans. Autant pour l’image pacifique qui leur est associée. Mais ce à quoi je ne m’attendais vraiment pas, c’est la fatigue extrême que cette activité vous procure. Nager pendant une demi-heure avec les dauphins est tout simplement épuisant. Vous vous accrochez à leurs nageoires, plongez avec eux et les suivez le plus possible… avant de remonter à la surface en ayant l’impression de vous noyer. Il y a des moments où vous avez peur, aussi (lorsque vous lâchez un dauphin pour remonter et vous retrouvez sous un autre…). Vous sentez bien dès les premières minutes que ce n’est pas votre milieu naturel et que les dauphins ne peuvent pas se mettre à votre niveau. S’ils font certains tours à la demande de l’animatrice (applaudir, vous éclabousser, faire un tour sur eux-mêmes, etc.), dès que vous nagez vraiment avec eux, c’est une autre paire de manche. J’ai adoré cette expérience mais je n’aurais pas tenu une minute de plus ! Si vous n’êtes pas un tant soit peu sportif, mieux vaut ne pas vous lancer dans l’aventure. A lire sur le site de ce pour nager avec les dauphins en Méditerranée.
Trump attaque l’Europe sur Google
Le leader américain Donald Trump a critiqué mercredi le niveau occidental de la sélection de la concurrence à 5 milliards de yuans mercredi, exprimant que l’UE a expérimenté « une bonne chose sur les Etats-Unis » Il a écrit jeudi sur Youtube: « Je vous ai informé! un bien de 5 milliards de dollars sur l’une de nos merveilleuses entreprises, Google, qui ont vraiment profité des États-Unis, mais pas trop longtemps! Trump semblait utiliser le bien antitrust comme un outil dans le conflit de l’industrie en cours avec le Western Union. Mercredi, il est vulnérable « rétribution incroyable » contre l’UE, sauf quand le bloc croit aux grandes concessions de l’industrie. Il est corrélé avec la détermination du Commissaire à la concurrence de l’Ouest à de grands moteurs de recherche la plus grande sanction antitrust nivelé sur une seule entreprise, plus que son abus de la proéminente plate-forme cellulaire Google android. Margrethe Vestager déclaré moteurs de recherche expérimentés utilisé son logiciel mobile préféré pour sauvegarder sa position de recherche. La recherche a débuté en 2015, avant de faire la cour à la présidence de Trump de plus de 12 mois, et ce n’est pas tout de suite lié à l’achat et à la vente entre les États-Unis et l’Union européenne. Vestager a été interrogé sur Trump mercredi, étant donné le cadre d’anxiété croissante entre votre UE et les États-Unis. Un journaliste a cité Trump, qui a déclaré au président de Western Payment, Jean-Claude Juncker, lors de la réunion du G7 le mois dernier: « Votre femme fiscaliste déteste les Etats-Unis. » Vestager plaisantait à quel point le document était juste à moitié vrai. « Je travaille vraiment ensemble avec l’impôt sur le revenu et je suis une fille dans l’ordre qui est tout à fait approprié », a-t-elle déclaré, mais en plus: « Je ressemble à l’Amérique ». Trump intensifie sa rhétorique contre le syndicat, décrivant l’UE comme un «ennemi» de vos États-Unis. Trump a imposé des tarifs douaniers sur l’acier et l’aluminium importés de votre UE, et envisage également de les étendre pour impliquer les voitures. Le leader est le résultat d’entretiens avec le directeur général de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, avec la Résidence de couleur blanche après ces quelques jours, où il pourrait choisir de parler du bien de Yahoo une fois de plus.
Agriculture francilienne : l’approvisionnement des lycées en produits locaux et biologiques, une priorité
Au-delà des enjeux nutritionnels et environnementaux qu’il porte en soi, l’approvisionnement des lycées en produits locaux et biologiques est un point névralgique de la structuration des filières d’Ile de France et du projet alimentaire régional. Les attentes des parents franciliens sont grandes et les ambitions de la Région en la matière ne le sont pas moins: le Plan Pluriannuel d’investissements (PPI) Lycées voté en mars 2017 a fixé que 100% des cantines des lycées seront approvisionnées en circuits courts, en priorité par des produits locaux, avec un objectif de 50% de produits biologiques, d’ici 2024. Ce seront ainsi 25 millions de repas composés de produits locaux et biologiques qui seront proposés dans les cantines des lycées franciliens. Offrir une alimentation biologique et de qualité locale à tous les franciliens, grands et petits, est une priorité de la mandature, à laquelle les services de la Région, en charge des lycées, de l’agriculture et des territoires travaillent main dans la main. La première étape de ce travail conjoint a été marquée par le lancement d’un groupe de travail avec les services du Conseil Régional, des Conseils Départementaux et de la Chambre d’Agriculture de Région afin de faire se rencontrer les acteurs institutionnels engagés dans les problématiques de l’approvisionnement scolaire en collèges et lycées. L’objectif de ce groupe de travail est de lever les verrous administratifs et organisationnels qui obèrent la rencontre fonctionnelle entre les besoins de la restauration scolaire et les capacités de la ferme francilienne à les satisfaire. A cette fin, les représentants professionnels élaborent une cartographie des différents producteurs à proximité des établissements scolaires et une évaluation des capacités de l’offre francilienne en produits bruts ou de première transformation. Parallèlement, le Pôle lycées recensera auprès des proviseurs les besoins de la restauration des élèves à la fois en volumes et en qualité. Sur la base de ces analyses, les services de la Région engageront une recomposition des mécanismes de marchés aujourd’hui en vigueur pour rationaliser les achats des lycées et y intégrer de façon plus fonctionnelle la fourniture des produits nécessaires par des filières franciliennes structurées et disponibles grâce à un travail de fond avec les interprofessions. L’objectif est qu’à la rentrée 2019, toutes les cantines soient approvisionnées avec du pain francilien. Petit à petit, ce seront des produits laitiers 100% franciliens qui alimenteront la restauration scolaire. Les autres filières (viande, fruits et légumes frais), feront l’objet d’un suivi particulier sur les années suivantes afin d’atteindre l’objectif fixé en 2024. Le service Lycées de son côté mènera un travail de fond sur la formation des agents au travail des produits frais. Le gaspillage alimentaire fera l’objet d’une stratégie votée au cours de l’année 2018 afin de mettre en valeur les dispositifs existants notamment dans les cantines des lycées et étendre les principes de l’économie circulaire. Les agriculteurs individuellement seront aussi impliqués dans la lutte contre le gaspillage alimentaire grâce à un partenariat de la Région Ile-de-France avec SOLAAL qui permet de récolter directement chez l’agriculteur les denrées qui ne seront pas vendues.
Le bon photographe pour le jour J
C’est ton mariage. Et de la myriade de décisions que vous prendrez en planifiant l’un des plus grands et des plus importants jours de votre vie, l’embauche du bon photographe peut très bien être la plus importante. Après tout, le gâteau de mariage sera mangé, les fleurs finissent par flétrir et la réception de mariage sera terminée quand il est temps pour vous et votre fiancé de rentrer à la maison et se préparer pour la lune de miel. Après tout ce qui est dit et fait, ce seront les images de votre journée qui vous aideront à toujours vous souvenir de toutes les émotions, les rires, les larmes et le caractère sacré de cette journée. La chose effrayante est, et si vos photos de mariage sont, eh bien, moins que satisfaisant? Soyons honnêtes. Les mariages sont chers, parfois même ridiculement chers. Il y a la robe, le smoking, les fleurs, le gâteau, les bagues, le lieu, la nourriture, l’alcool, le célébrant, le DJ ou les musiciens. Et n’oublie pas la lune de miel. Tout cela s’additionne très rapidement. Et si vous êtes comme beaucoup de couples, le fardeau financier de la planification d’un mariage de rêve peut avoir un impact sur vos finances. Même si vous êtes assez chanceux pour avoir des parents qui paient la plupart ou la totalité de votre mariage, c’est encore une somme d’argent importante à remettre même pour les parents les plus financièrement dotés. Et c’est quand un couple peut devenir très vulnérable à une certaine idée qui peut avoir un impact durable sur le mariage. Cette idée étant: Et si nous embauchons un photographe abordable? « Abordable. Ça sonne bien sur le papier mais disséquons un peu. Qu’est-ce qu’un photographe de mariage abordable? Un photographe de mariage abordable est généralement un photographe qui vient d’entrer dans l’industrie et a souvent peu ou pas d’expérience en tirant des mariages professionnellement. Ils évaluent souvent leurs services bien au-dessous de la moyenne du marché dans l’espoir de constituer un portefeuille. Tandis que cette pratique est certainement commune et peut s’avérer bien pour le photographe et les clients, il y a quelques points à considérer avant d’engager votre photographe de mariage abordable. 1. Depuis combien de temps le photographe de mariage est-il en affaires? 2. Combien de mariages a-t-il ou a-t-il photographiés? 3. Pourquoi leurs prix sont-ils si bas? 4. Quelle est la qualité de leur travail par rapport à un photographe qui est deux à trois fois plus cher? (Assurez-vous d’être honnête avec vous-même, vous pouvez croire que leur travail est comparable mais le plus souvent, ce n’est tout simplement pas le cas). 5. Qu’est-ce que vous, en tant que client, attendez de votre photographe de mariage et le photographe abordable peut-il vraiment actualiser vos visions photographiques? Un cas pour le photographe de mariage plus cher Dans le cas de la photographie de mariage, voulez-vous vraiment confier une vie de souvenirs à un photographe que vous avez trouvé ou sur une recherche sur Internet pour un photographe de mariage abordable « ? Est-ce que ces photographes à bas prix ont vraiment ce qu’il faut pour que vos images de mariage soient vraiment exceptionnelles? J’espère que vous ne vous mariez qu’une seule fois. De même, la décision que vous prenez en ce qui concerne qui vous confiez la capture de votre journée de mariage n’est faite qu’une seule fois. Vous pouvez économiser quelques grands en optant pour un photographe plus abordable que votre première option, mais vous pouvez très bien regretter cette décision à l’avenir. C’est ton mariage. Cela n’arrive qu’une fois. Assurez-vous que le photographe de mariage professionnel que vous embauchez est à la hauteur. Retrouvez toutes les infos sur studio photo à Lille en suivant le lien.
Lutter contre les déchets
La plupart des arguments en faveur des emballages à usage unique alimentaires reposent sur les données d’évaluations du cycle de vie tendant à simplifier les facteurs de production des déchets alimentaires. Les études qui évaluent les impacts écologiques des emballages alimentaires devraient avoir pour objectif d’intégrer les connaissances sur ces facteurs, afin de mieux comprendre dans quelle mesure l’emballage peut réduire les déchets, étant donné que de nombreux d’entre eux (par exemple l’achat excessif et les techniques de préparation) ne sont pas liés au conditionnement et que certaines méthodes de conditionnement (équeutage et multipacks) peuvent augmenter les déchets alimentaires. En outre, lorsqu’une étude du cycle de vie est réalisée, elle devrait identifier plus rapidement les principaux risques posés par l’emballage, comme les déchets marins ou la migration chimique, mais aussi les possibilités de réutilisation de l’emballage, les chaînes d’approvisionnement courtes et les solutions sans emballage. En définissant des critères de classement pour les producteurs, les méthodes de conditionnement de la distribution peuvent entraîner des déchets alimentaires en amont de la chaîne d’approvisionnement, en particulier dans le cas de relations commerciales inéquitables. D’autres méthodes, comme les multipacks et les tailles imposées pour les portions, peuvent entraîner des achats superflus et des déchets au niveau des ménages. Le suremballage ou les emballages problématiques pour le recyclage (comme les emballages de petites tailles ou multi-matériaux) s’opposent à la transition vers une économie circulaire. Des nouvelles structures se consacrent aux déchets alimentaires et les utilisent dans le cadre de leurs modèles commerciaux ou les redistribuent aux personnes dans le besoin, et représentent des efforts louables pour limiter les déchets. Ces initiatives sont toutefois symptomatiques des niveaux de gaspillage alimentaire en Europe, et, de tels efforts doivent être accompagnés par des mesures s’attaquant aux facteurs du gaspillage et assurant un accès équitable à la nourriture. En Europe, dans toutes les étapes de la chaîne d’approvisionnement, des initiatives prouvent avec succès que l’utilisation des emballages à usage unique n’est pas nécessaire pour apporter des aliments de qualité, de la ferme jusqu’au consommateur. On trouve, par exemple, des initiatives agricoles soutenues par un collectif, de type AMAP, des détaillants zéro déchet, des marchés fermiers traditionnels et des restaurants et ménages zéro déchet. Les municipalités peuvent agir pour encourager la réduction des déchets d’emballages plastiques et alimentaires, en tant que fournisseurs de nourriture, et au travers des méthodes mises en place pour gérer les déchets.
Faire un vrai combat dans les airs
Je me sens un peu honteux. Pour l’anniversaire de ma femme, je lui ai offert des vêtements. Pour mon anniversaire, elle m’a offert un combat aérien. A bord d’un authentique avion de chasse…
Je me sens honteux, mais pas au point de ne pas partager ça avec vous. Parce que, croyez-moi, c’est le genre d’expérience qu’il faut faire au moins une fois dans sa vie ! L’aventure a eu lieu à Saint Estèphe (près du Château Lafite Rothschild), sur un petit terrain privé qui servait d’aérodrome. De véritables pilotes de chasse m’ont accueilli, moi et mon adversaire du jour : un homme qui avait déjà l’expérience du vol et qui s’était offert ce vol d’un autre genre. On nous a présenté pendant la matinée comment se dérouleraient les vols (il y en avait deux au programme, chacun d’une heure), ainsi que les techniques du combat aérien. Mon adversaire semblait confiant, étant donné qu’il avait déjà un brevet de pilote. Personnellement, c’était plus mitigé : j’étais partagé entre l’excitation et la peur. On n’était loin d’un laser game, même si le principe restait le même. Ca se passait dans les airs, et j’allais être aux commandes. En réalité, mon appréhension était sans fondement : le pilotage s’est révélé beaucoup plus simple que ce que j’imaginais. Les biplaces étaient d’une simplicité enfantine à piloter. L’après-midi, nous sommes passés au concret. Deux vols d’une heure, où nous avions différentes missions à remplir. Comment expliquer ce qu’on éprouve lorsqu’on se retrouve devant le tableau de bord, seul à l’avant du cockpit ? A part que c’est un pur moment d’excitation ! L’autre appareil a pris son envol, et le mien a suivi peu près. Ca y est, j’étais enfin aux commandes, en plein ciel. Après quelques minutes de manoeuvres de base, j’avais pris le coup de main et pilotais de manière autonome. Honnêtement, je pense m’en être assez bien tiré. Malgré son expérience, mon adversaire a mis du temps pour toucher mon appareil. Et je n’ai pas trop mal manoeuvré pour éviter ses tirs. L’immersion était totale. Lorsque je touchais l’appareil adverse, une traînée de fumigènes se répandait dans son sillage ! Seul problème de cette expérience fabuleuse ? Il va maintenant falloir que je me surpasse pour trouver un cadeau aussi fou à celle qui me l’a offerte ! Je t’aime, femme. Plus d’information sur cette activité de combat aérien en cliquant sur le site internet de l’organisateur.
La VAE
La création de la VAE en 2002 a représenté, pour le monde de l’éducation et de la formation, une véritable révolution : il s’agissait de rendre équivalents en dignité les acquis venant d’une formation initiale, continue ou en alternance, et les acquis de l’expérience. On apprend toujours dans le travail, même dans le travail apparemment le plus simple, que l’on dit parfois non qualifié. On apprend dans toutes sortes d’activités, bénévoles, associatives, syndicales ou d’engagement politique. Et savoir le reconnaître est un geste fort de confiance dans ceux qui travaillent, dans les possibilités de progrès social individuel et collectif, ainsi qu’un facteur de mobilité positive. Plus encore, au pays du culte du diplôme. Saluée par le monde de la formation permanente (les nombreux militants, intervenants et pédagogues de l’éducation des adultes) et par les représentants des salariés comme une forme de reconnaissance de l’importance du travail, la VAE a d’emblée joui d’une belle image. On la doit en grande partie à Vincent Merle qui était alors le directeur de cabinet de la secrétaire d’État à la formation professionnelle. Elle répond à une double exigence. Économique : en reconnaissant les compétences acquises par l’expérience, elle permet des certifications rapides (comparé à des parcours coûteux en temps et en argent de retour en formation longue), adaptées aux besoins des entreprises et aux changements rapides des techniques et des manières de travailler, plus proches en quelque sorte du terrain. Sociale : en donnant de la dignité aux parcours de travail (la dignité du diplôme ou du titre professionnel), elle produit pour les personnes et les collectifs de travail de la reconnaissance et peut être à l’origine de dynamiques de mobilité professionnelle et de progrès social. Elle est une réponse aux changements des modèles d’emploi : aux carrières longues dans une même entreprise avec promotion interne (le passage au statut de « technicien » pour un ouvrier qualifié, le passage à celui de « cadre »…) se substituent peu à peu des parcours plus variés, dans plusieurs entreprises, en changeant parfois de statut (de salarié à indépendant et vice versa), avec des passages par la « case chômage ». Dit autrement, la gestion de l’emploi par les marchés internes a un rôle moindre, et la flexibilité externe s’est développée. La VAE, associée à la formation, est à la fois un outil individuel de développement des compétences et de progrès personnel, un moyen de développement de l’employabilité de chacun et un formidable levier de réalisation (à moindres frais) de la nécessaire montée en compétences générale de la population active française. En ce sens, ce devra être une partie essentielle du « Grand Plan de transformation des compétences » des années à venir. 307 000 personnes ont, en douze ans, fait valider leur expérience : c’est beaucoup et c’est peu pour une population active de 28,6 millions. Un beau succès d’estime en quelque sorte. Quels obstacles faut-il lever pour que la VAE se développe davantage, qu’elle soit plus facile, plus fluide, plus intégrée aux parcours professionnels des salariés, des indépendants, des demandeurs d’emploi et des jeunes ? Que faut-il faire pour que les entreprises s’emparent davantage de la VAE et en fassent un moyen de reconnaissance des salariés et un outil au service de la mobilité interne ou externe ? En effet, on observe un curieux décalage entre les affirmations des chefs d’entreprise, qui considèrent que c’est en situation professionnelle que les personnes apprennent (plus qu’en suivant des stages de formation), d’une part, et le faible développement quantitatif de la VAE, de l’autre.
La fin du mandat à vie
La modification selon le Président Emmanuel Macron vise également à rénover l’origine de l’homme politique français. Terminé le métier à vie, incarné par un François Mitterand, place au représentant qui travaille entre diverses activités professionnelles à la fonction de parlementaire en activité pour le intérêt général. À l’image du président Emmanuel Macron qui entend réaliser l’exercice en 2 mandats de cinq ans. Après, on passe à autre chose. C’est cela la nouvelle démocratie neuve selon En Marche. Mais pas question de s’arrêter là. La majorité présidentielle souhaite montrer cette modification de mode de penser dans dans la loi sous la déclaration anodine: “interdiction du cumul de plus de trois mandatures similaires à la suite”. l’opinion est satisfait. D’après l’IFOP, les Français sont à 93% d’accord avec ce précepte. Il était d’ailleurs écrit en toutes lettres dans le projet de programme électoral du candidat Macron. Comment expliquer alors le bruit des partis politiques présentés à l’Assemblée nationale et au Sénat, exceptés parti présidentiel et le MoDem de Bayrou? Car c’est cheminer à l’encontre une symbolique puissante. Le souhait de sanctuariser le CDD pour les élus du pays affaiblit ainsi le choix de fonctionnement du législatif. Ainsi, les citoyens doivent maintenir la possibilité de nommer ceux qu’ils veulent autant de fois que nécessaire. Cependant, la professionnalisation du personnel politique, qui s’acquiert avec des mandatures, est une caution de compétence face à un président puissant. Dans une France marqué par le manque d’équilibre des pouvoirs au détriment des Assemblées, la faiblesse des élus n’est pas engageante. L’enjeu derrière le mirroir démagogique de la modification de la consitution à venir. En Marche a évidemment d’excellents arguments à opposer à cette inquiétude. La modification de monde s’appuie sur les concepts non-cumul des mandats (déjà en vigueur), réduction du nombre de représentants, limitation des mandats dans le temps à trois dans tous les cas.
Dublin et la politique
Il y a peu, j’ai effectué un voyage de groupe à Dublin où j’ai discuté des législatives à venir avec d’autres participants. Nous anticipions tous une bonne part d’absention et un franc succès pour REM. Mais personne, apparemment, n’imaginait à quel point ! L’absention, tout d’abord, a été tout simplement historique. Un électeur sur deux n’est pas allé voter, soit plus de 50% d’abstention selon les estimations des instituts de sondage ! Il y a différentes manières d’interpréter ce désamour. Certains pensaient que les électeurs ont le sentiment que les jeux sont faits après la présidentielle. Mais selon moi, cette abstention est surtout à mettre en rapport avec l’absention du premier tour de la présidentielle, qui avait atteint 22,23%. Macron, même s’il a été largement élu, l’a été grâce au rejet du Front national, mais pas forcément sur un vote d’adhésion. Cela a pu amplifier ce désintérêt. Mais ce qu’il faut vraiment retenir de cette élection, c’est la déculottée historique de tous les anciens partis. Le Parti socialiste, qui contrôlait la moitié de l’Assemblée sortante, s’est littéralement effondré : il obtient encore moins de sièges que les 57 députés socialistes de la débâcle de 1993 ! Côté LR, ce n’est pas non plus la panacée. La droite espérait priver le nouveau président Macron de majorité, mais est loin d’avoir gagné son pari. Surtout qu’une partie des élus LR et UDI devrait soutenir la majorité présidentielle ! En somme, le président dispose là d’un boulevard pour mener à bien ses réformes, sans grand groupe d’opposition face à lui. Cette OPA parlementaire pourrait toutefois se révéler, à terme, à double tranchant. Avec une opposition réduite à peau de chagrin au sein de l’Hémicycle, le couple exécutif pourrait en effet voir se déplacer le mouvement de contestation dans la rue. On en saura plus lorsque Macron tentera de mettre en oeuvre sa loi travail améliorée. Sinon, j’aimerais dire un mot sur ce voyage de groupe: l’organisation y était vraiment extraordinaire et j’ai passé un excellent séjour ! Retrouvez plus de renseignements sur l’organisateur de ce voyage à Dublin.